La liberté des uns...

Sans doute devrai-je réfléchir dès maintenant, prendre des notes… Ah ! j’ai trouvé : apporter une modeste contribution à la résolution de la crise en embauchant une secrétaire. Ainsi je saurai quel jour me rendre à tel endroit sur Bounty Bay. Et moi qui croyais naïvement que BBO était un jeu…

Pour parler de l’unique personne que je connaisse vraiment : moi, je n’ai jamais pris la place d’un joueur sur un spot. J’ai toujours salué les personnes présentes, car le respect de soi commence par le respect de l’autre. Pas une embrouille en huit mois de présence avec aucun membre, aucune guilde, aucune alliance.

Il m’arrive d’aider pour le simple plaisir de rencontrer, de discuter et d’ouvrir mon esprit aux autres. Combien de fois ai-je tracté des inconnus avec mon « Taxi » en offrant de la nourriture comprimée pour leur faire gagner du temps ? Pas mal pourraient se reconnaître. Et je ne demande rien.

Mais je suis ici pour m’amuser. S’il m’arrive de venir dans les endroits réservés aux heures interdites, n’y voyez aucune provocation. Je ne vais pas tenir l’agenda de chacun pour savoir quand et comment jouer. Ou j’arrête d’acheter des tickets Paysafecard et j’investis dans une maison de campagne loin de BBO et d’Internet.

Si je viens par exemple au mausolée et que j’y croise des Vilains déjà sur place, je les saluerai comme je l’ai toujours fait pour eux et tous les autres, puis je passerai mon chemin. Je souhaite qu’ils aient la décence de me rendre mon salut et de me laisser partir.

La marge de progression est limitée (comme dans tout jeu). Ceux qui menacent sont forts, les plus forts aujourd’hui. Mais demain, quand ils seront bloqués et que les autres continueront à progresser… Il n’est de certitude que pour lancer le jeu j’active le serveur Calypso, pas le serveur Vilain. Et mon argent investit dans le jeu vient de mon travail, il est aussi propre que le leur. Si la bagarre manque à certains, qu’ils retournent sur SeaFight et nous laissent jouer en paix. Les effets néfastes d’un afflux de testostérone se sont dissipés chez moi dès l’âge de 16 ans, entrainant la disparition des boutons et de tout caractère belliqueux gratuit.